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05 juillet 2019
« Tout est connecté » est un projet international mêlant Art et Sciences. Le fruit de ce travail sera visible du 9 Juillet au 25 août 2019 au Moulin Richard de Bas à Ambert, sous la forme d’une exposition.
En Juillet 2018, Sir Konstantin Novoselov, prix Nobel de physique et scientifique russe, et l’artiste britannique Kate Daudy lancent un projet artistique et humanitaire, intitulé “Tout est connecté”.
Dans le cadre de la campagne “State of the Arts »” pour le grand magasin Selfridges en 2019 à Londres, le duo lance un appel aux idées et se retrouvent aux côtés d’artistes tel que Chantal Joffe, Conrad Shawcross, Michal Rovner ou encore Yayoi Kusuma.
Konstantin Novoselov et Kate Daudy ont initialement démarré le projet à Vienne, Autriche, en 2018, avec l’objectif d’écrire des phrases sur toutes les places emblématiques de la ville jusqu’en 2021. Puis, ce fut le tour de Manchester à la suite d’une commande du Arts Council England. Ils écrivent alors sur plus de 50 endroits différents, de la cathédrale au mur de Tandao Ando, en passant par le Musée National du Football, sur une friterie “Fish and chips”, sur des cabines téléphoniques, dans un parking ou encore sur l’institut Graphene.
Avec “Tout est connecté”, Kate Daudy et Konstantin Novoselov relient des espaces reculés à travers des projets participatifs. Récemment, ils ont été invités à écrire sur la ligne du Méridien de Greenwich. En 2020, ce sera le tour de quatre quartiers de la vieille ville de Jérusalem.
L’exposition qui ouvrira ses portes le 9 Juillet 2019, aura lieu dans un magnifique moulin à papier du 15ème siècle dont Braque et Picasso furent longtemps clients. Notre duo, admirateurs et clients de longue date du moulin Richard de Bas, sont heureux de pouvoir y présenter leur projet.
Konstantin Novoselov, considère en scientifique que tout ce qui existe est interconnecté ou du moins fait partie de la même entité. Ces arguments scientifiques viennent en contrepoint aux croyances de Daudy. Leur but commun est d’illustrer une vérité simple : tout est connecté. Ainsi, même si nos actions sont régies par simple pragmatisme ou par intérêt, il est toujours préférable de se comporter avec tolérance et fraternité les uns envers les autres.
Avant même leur rencontre, Kate Daudy s’était engagée dans un programme mondial d’interventions écrites au travers de la conception de son œuvre « Am I My Brother’s Keeper ? » (« Suis-je le gardien de mon frère ? ») Ces interventions ont été filmées par Odessa Rae et Moby, une célébrité du monde de la musique. (https://youtu.be/ljoM9prRCaU). Cette vidéo a été visionnée par plus de 5 millions de personnes.
La pratique de l’écriture sur des objets est au centre du travail de Kate Daudy. Elle trouve son origine dans une vieille tradition chinoise.
Les lettres utilisées pour le projet sont découpées dans du feutre et sont collées avec de la pâte de riz (le feutre renvoie à l’idée de la rédemption car il s’agit toujours de récupération). Leur première œuvre fut réalisée à partir de papier graphene à la conférence Barcelone Mobile World début 2019.
Certaines lettres sont minuscules, d’autres sont immenses : elles peuvent aller jusqu’à 9 mètres de haut et sont alors imprimées sur des toiles géantes.
Pour leur exposition en Auvergne, les deux artistes ont travaillé avec des stylos à encre sur différentes feuilles issues du moulin Richard de Bas ainsi que sur des échantillons datant de la moitié du siècle dernier.