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Gîtes et mini-camping « Les Deux Frères »
Lieu-dit Les Deux Frères, 63980 Échandelys
04 73 72 15 92 / contact@deux-freres.fr
www.deux-freres.fr
Novembre 2013, un mètre de neige quand le couple de hollandais arrive au hameau des deux frères à bord d’un gros camion. Avec leur accent inimitable et leur bonne humeur, ils racontent leur installation.
Ça a tout de suite été une grande aventure. Ah oui ! La neige, tellement de neige ! Nous avons dû nous arrêter à Fournols. Bloqués ! Heureusement, l’ancien propriétaire est venu nous aider avec le tracteur de la commune. Puis deux voisins sont venus pour décharger le camion. Quel souvenir… C’est vrai, l’arrivée a été difficile. Les arbres étaient tombés et il n’y avait plus d’électricité.
Mais depuis, nous n’avons jamais regretté d’avoir acheté dans ce hameau pour faire nos gîtes et notre petit camping. Tout est bon ici : les gens, le terrain. Le gîte était déjà nickel quand nous sommes arrivés. Aux Pays-Bas, nous vivions à Nieuwkoop près d’Amsterdam. Il y avait beaucoup de monde et pas vraiment de saisons. Nous, on rêvait de nature.
Ça faisait longtemps qu’on pensait à ce changement de vie. Chaque fois qu’on rentrait de vacances, dans le Sud de la France, on regardait du côté du Lot ou de la Dordogne. Une fois, on a changé d’itinéraire pour le retour. Au lieu de prendre l’A7, on a pris l’A75, direction le Cantal, le Sancy et la chaîne des Puys encore tout enneigés. En avril 2012, nous avons aidé des amis qui avaient déménagé à Thiers. Ça a été le déclic, on s’est dit : « Si on part, ce sera pour le Livradois-Forez ». Quand Marco a perdu son travail, on a su que c’était le moment.
Ce qu’on aime ici, c’est qu’il y a de vraies saisons. L’hiver, c’est l’hiver. Et la neige, c’est beau. Nous aimons proposer aux gens cette expérience très différente de l’été. Les bois sont magnifiques, les vues incroyables… il y a cette mousse qui pousse sur les arbres dans les endroits où l’air est pur. Parfois on monte au col des Supeyres avec nos hôtes, ou bien on descend au quartier médiéval de Billom. Il y a plein de jolis coins. Et le fromage d’Auvergne est très bon. Mais pas autant que celui de Hollande ! On n’a plus besoin de partir en vacances depuis qu’on vit ici. On a tout sous la main !
Le plus difficile a été de créer l’entreprise. On ne parlait pas bien français. On a reçu beaucoup d’aide pour ça : la Communauté de communes, la CCI, le service des impôts, les gens… tout le monde nous a aidé. Notre courtière nous a beaucoup aidés, elle est néerlandaise et vit à Clermont depuis 40 ans. Et la mairie est vraiment super. On demande, ils sont là. Alors moi aussi j’ai voulu donner à mon tour et je suis entrée au Conseil municipal.
Moi je pense que tu viens ici pour l’espace. Tout le monde veut ça maintenant. Pendant le covid, beaucoup de maisons vides ont été vendues au village. Les gens en ville étouffaient. Nous, nous sommes heureux. Même après 7 ans et la crise sanitaire nous avons toujours autant de plaisir à partager cet endroit. Là, nous transformons le gîte de groupe en chambres d’hôtes pour que chacun ait sa salle de bain. C’est pour l’hygiène, mais aussi parce que les Français aiment bien le confort !
Décembre 2017, marina et Peter posent leurs valises à Sauvessanges, au hameau le crozet. Pour eux, c’est le bon choix. Presque 5 ans plus tard, pas l’ombre d’un regret à l’horizon !
Nous avons eu un coup de cœur pour cette exploitation en septembre 2016. Et un coup de chance, aussi ! Car ce n’était pas du tout prévu… On venait de voir une dizaine de fermes, mais celle-ci n’était pas sur la liste. On est juste passés devant en revenant d’une visite dans le Sancy et là on s’est dit : « Puisqu’on est là, on va s’arrêter pour voir ».
Tout était réuni : paysages magnifiques, accueil incroyable, exploitation 100 % raccord avec notre projet… Bingo ! Après 6 mois de parrainage on a signé, on savait que c’était bon.
Il faut dire qu’on savait ce qu’on voulait et surtout ce qu’on ne voulait pas. On a grandi dans le milieu agricole en Loire Atlantique et en Normandie, dans de grosses structures qui produisent du lait UHT avec beaucoup de contraintes et une faible rémunération. On voulait sortir du schéma industriel. Nous sommes passionnés, mais pas à n’importe quel prix… Alors on rêvait d’une production de fromages AOP dans une exploitation de taille familiale où notre travail serait valorisé.
Ici, on a été bien tout de suite. Je me souviens du gars qui nous a lancé : « Ah vous venez passer les vacances ? ». On venait d’arriver et on allait faire le plein d’essence à Usson. On lui a répondu qu’on s’installait. « C’est super, mais vous n’avez pas encore passé l’hiver ! » qu’il a dit.
On a reçu un accueil incroyable des habitants du village. C’est venu confirmer complètement notre choix. C’était très important pour nous, on ne voulait pas se retirer du monde. Il y a des associations et des évènements tout le temps. On a toujours laissé notre porte ouverte.
Et maintenant on a des amis avec qui discuter, faire la fête, sur qui on peut compter. Garder le contact, vivre, c’est primordial. Aujourd’hui, on peut dire que notre famille fait partie de Sauvessanges.
Peter est membre de l’organisation des producteurs de la Société Fromagère du Livradois depuis peu. À notre arrivée, on a choisi la laiterie Thuaire à Fournols et on a pris des vaches Brunes. Cette race a tellement de qualités ! On voulait vraiment produire du lait AOP. Nos vaches pâturent six mois de l’année la bonne herbe de montagne ! On trouve de l’agrostide, de l’avoine pubescente, de la crételle, du dactyle, de la férule rouge, de la houlque laineuse, du ray grass anglais… et du trèfle blanc en légumineuse. Un régal pour nos brunes ! Swiss est la meneuse du troupeau. Un sacré caractère… et une championne de concours ! Depuis un an, on commence à vendre des veaux de lait en caissette.
Et puis on a eu deux enfants en 2019 et 2020. C’est une joie d’être agriculteurs quand on peut associer travail, famille et passion. On voit grandir ses enfants, on est ensemble au quotidien… L’école est sur place. Et Le dimanche, en dehors des heures d’astreinte, on part à la découverte de la vallée de l’Ance : il y a le parc d’activités de Prabouré, les Hautes Chaumes, les fêtes de villages. C’est un territoire nature et convivial.
Nuit du 2 décembre 2015. Marrit Veenstra arrive au Bouy, à Saint-Gervais-sous-Meymont après avoir vécu six ans à Nice et parcouru l’Amérique du Sud. Maintenant, le Bouy est la meilleure destination pour elle.
Oui, je me souviens très bien. Nous sommes arrivés avec des copains et mes chats dans deux caisses. Les voisins nous attendaient et nous ont aidés à décharger le camion. Dans la maison il fallait chasser l’humidité, le froid, les toiles d’araignées. On a bu un verre, c’était super : je commençais une nouvelle vie.
Je connaissais cet endroit parce que je venais avec mes parents tous les ans dans un vieux tube Citroën et on campait… comme beaucoup d’Anglais et de Hollandais ! J’adorais cette tranquillité. Je suis d’un tempérament plutôt solitaire, et cela me convenait. Et puis ça ressemble à La Frise, où j’ai grandi. Dans les années 90, nous avons acheté la maison et je suis revenue ici chaque fois que j’ai pu. C’est un territoire aimanté pour moi !
Quand je suis arrivée en 2015, je n’avais pas de projet bien défini. J’avais tourné le dos au métier d’architecte en agence, à la mentalité très particulière de Nice, et je me demandais ce qui allait me faire me lever le matin. J’ai été orientée vers la couveuse d’entreprises Coagir où je suis entrée comme graphiste freelance. Mais je cherchais autre chose.
J’ai commencé à faire des essais d’impression sur de vieux draps en lin chinés dans les vide greniers. J’étais vraiment très émue par ces draps, leur matière. Un jour, je suis allée broder à Aubusson où il y avait des machines et d’autres femmes. Et là, j’ai adoré. J’ai eu un déclic : des lignes, des points, des perles. Du noir et du blanc.
Le choix de vivre autrement, sur un territoire où les choses sont simples, m’a amenée à construire un langage visuel sur la mémoire et l’humain. L’usure est une érosion. Maintenant j’ai un statut d’artiste-auteure à la Maison des Artistes.
Mon atelier se trouve à Tours-sur-Meymont dans l’ancienne poste. C’est parfait pour moi car ainsi je peux recevoir du public et je sépare les choses. Il a été occupé par Le Chouette Restaurant et La Chouette Épicerie. C’est un petit bourg vivant autour du Bistrot de la Halle. Maintenant, je peux choisir de voir du monde ou pas ! Et souvent je m’échappe dans les bois.
Je me suis aussi engagée dans la vie locale pour avoir « les pieds sur terre ». Je suis conseillère municipale pour la programmation culturelle. À Vic-le-Comte, je préside maintenant l’association Matières d’art en lien avec Le Trampoline et les marchés. Nous avons un projet de café culturel et un projet de land art avec des vanniers, des archis, des designers, des artistes. Parfois je me dis qu’il faut que je me recentre un peu sur mon travail !
Années 70. Chaque été, la famille serre fuit Marseille et vient passer ses vacances à la Chapelle-Agnon. Pour le petit garçon, c’est un ravissement. Les parents achètent une maison à Chantoiseau, où Jean-Michel vit aujourd’hui avec sa femme et ses enfants.
Pour moi, chaque été c’était Pagnol : je passais mes vacances dans l’arrière-pays, et j’adorais ça. Quand j’ai eu 19 ans, avec ma mère on s’est installés dans une maison à Bertignat. Je m’emploie alors à louer des VTT à Ambert, puis je travaille chez l’actuel Sanofi avant de faire mon service militaire. Au retour, mon père me laisse la maison de Chantoiseau où je m’installe avec ma copine. Je suis déjà pilote de deltaplane et je rêve de voler en brousse au Québec
Je pars en 1997. Quand je rentre en Auvergne, je retrouve la maison de Chantoiseau et Sanofi. En 1998, je refuse un poste là-bas car je suis en formation et en réflexion pour créer mon activité de vol en ULM à l’aérodrome d’Ambert : Libre à toi voit le jour en 2000. Sur un plan commercial, le choix d’Ambert n’était pas judicieux mais il y avait la maison, les amis d’enfance… c’est un choix de cœur. Et heureusement, j’ai reçu beaucoup de soutien ! De la part du maire de l’époque d’abord : en 2005, il intervient pour m’aider à acquérir un terrain sur l’aérodrome. Sans ça, je ne sais pas si je me serais projeté, toute une part de mon activité n’aurait pas pu se développer. Ensuite, des amis m’aident à construire le hangar et les bureaux, l’assainissement et l’installation électrique. Je me souviens de ces années avec émotion car c’est une très belle aventure humaine.
En plus de la formation, des baptêmes, je perçois les loyers des propriétaires d’ULM qui stockent leur engin chez moi. Mais en 2009 je mets cette activité entre parenthèses car mon divorce vient compliquer l’exploitation des lieux qui ont été acquis sous le régime de la communauté des biens.
Toutefois, je profite des semaines de garde alternée où je n’ai pas les enfants pour construire un ULM monoplace avec l’aide de mes amis. Un vieux rêve de gosse. Nous le finissons à temps pour que je puisse voler avec au championnat de France de 2010. Et là, j’arrive troisième ! Du coup la Fédération me propose une place en équipe de France et le constructeur Ellipse me prête son matériel. L’aventure se poursuit… En 2012, je suis vice-champion du monde en Espagne et nous comprenons que pour progresser il faut faire évoluer le moteur. Ellipse me donne carte blanche. Avec mes copains, nous adaptons un moteur de kart quatre temps à l’aéroplane et en 2014 je suis champion du monde en Hongrie. En 2016, la Fédération me propose de diriger les courses sur les championnats nationaux et je deviens aussi entraîneur de l’équipe de France en 2017. Nous obtenons des résultats intéressants, mais je ne peux pas être partout alors j’arrête en 2018. Après Dubaï, j’arrête aussi la compétition.
Entre temps, j’ai récupéré la pleine propriété du hangar sur l’aérodrome d’Ambert et j’ai été de nouveau papa. Avec ma nouvelle compagne, nous vivons dans la maison de Chantoiseau. Maintenant je profite de tout ça.
Pharmacie de la Dore
2 rue Rhin et Danube, 63880 Olliergues
04 73 95 50 24 / pharmaciedeladore@gmail.com
Septembre 2019. Noéline Carmona pose ses valises pour trois mois à Olliergues. Charmée par cette petite ville, elle investit dans la pharmacie qui l’emploie et décide d’y construire sa vie.
Je me souviens bien du jour de l’entretien à la pharmacie. Je me souviens d’avoir trouvé la ville jolie, je m’y sentais bien… J’ai toujours aimé la campagne, sans doute parce que j’ai grandi à Issoire. J’aime les animaux, la proximité avec les gens, la nature. Je terminais des études de pharmacie à l’Université de Clermont-Ferrand, et je cherchais à m’installer à la campagne. C’était très clair pour moi.
Après la soutenance de thèse, j’ai reçu le diplôme de Docteur en pharmacie puis, comme mes premiers mois à Olliergues avaient été concluants, j’ai enchaîné par un CDI. J’aimais bien le travail dans une petite pharmacie, la proximité avec les gens qui reviennent et qu’on apprend à connaître… ça me plaisait. Ça correspondait bien à ma vision du métier. Et je m’entendais très bien avec ma collègue.
Mon conjoint avait fini ses études en même temps que moi, et nous avons visité des petites maisons. Nous avons trouvé à Courpière. Lui est actuellement surveillant au lycée, il prépare le concours d’enseignant.
Bien sûr j’avais envie d’avoir ma propre pharmacie un jour mais je ne savais pas si ça serait possible, et surtout je ne pensais pas que ça viendrait si tôt ! Quand l’ancien propriétaire a décidé de prendre sa retraite, j’ai pris le temps de réfléchir mais dans mon cœur c’était « oui ». J’ai pu m’appuyer sur mon père comptable pour monter le dossier de financement et solliciter des emprunts bancaires avec très peu d’apport personnel. Et comme je n’ai pas d’enfant, j’ai pu passer tout de suite beaucoup d’heures sur le projet. Les rendez-vous sont très chronophages ! Il faut voir le notaire, le banquier, l’expertcomptable… Heureusement que je connaissais déjà la pharmacie et son fonctionnement ! Heureusement aussi qu’elle était neuve et qu’il n’y avait pas de travaux importants à faire. La mairie, qui est propriétaire des murs, avait entièrement rénové ce local en 2018 dans le cadre du projet Olliergues 2030.
En plus, l’épidémie de covid est arrivée rapidement, et nous avons vite été débordées ! Nous voulions participer à la campagne de vaccination car les centres les plus proches étaient à Thiers ou Ambert. Ces nouvelles missions nous ont donné beaucoup de travail, mais je suis contente d’avoir offert ce service. Avec ma collègue préparatrice, nous travaillions 44 heures chacune toutes les semaines. En parallèle, j’ai passé un diplôme en pharmacie vétérinaire car on n’aborde pas assez cette discipline à la fac et je voulais pouvoir donner un conseil un peu plus poussé. Je l’ai obtenu en juin 2021.
Je suis là depuis trois ans et je n’ai aucun regret. Ma famille est à côté, j’ai acheté le fonds de commerce, j’ai été très bien accueillie et j’aime beaucoup la vie ici. Je me sens très chanceuse.
…
Novembre 2021. Valentin et sa compagne quittent la Bresse pour emménager dans la maison de leur rêve à Cunlhat. S’en suit un second coup de cœur pour un territoire à peine découvert et déjà adopté.
C’était inespéré, on n’y croyait pas du tout. Nous avions des critères très précis : la campagne mais loin des champs agricoles et des épandages, avec des départs de randonnées depuis la maison, du terrain pour notre cheval et notre chien, un atelier où je pourrai développer mon activité, un budget à ne pas dépasser, le tout dans un endroit vraiment joli… Cela faisait plusieurs mois que nous regardions les maisons à vendre sur leboncoin, mais aucune ne correspondait vraiment ; il y avait toujours quelque chose qui n’allait pas. Et pourtant nous cherchions sur la France entière.
Quand nous avons vu cette maison, ça a été le coup de foudre total. Immédiatement. Nous aurions pu l’acheter sur photos ! Non seulement elle cochait toutes les cases, mais en plus visuellement le bâtiment est extraordinairement beau. C’est un corps de ferme en pierre de taille avec des façades et des jointures remarquablement rénovées. Ce bâtiment de 100 m² superbe, avec une grange de 270 m², un atelier de 90 m² et 4 000 m² de terrain en lisière des bois à 140 000 € ?! J’étais sûr que c’était vendu, qu’on ne l’aurait pas. Nous avons immédiatement appelé l’agence immobilière : pas de réponse. Nous avons rappelé : toujours rien. Plus les jours passaient, plus je voyais notre rêve s’éloigner.
Le quatrième jour, l’agence nous a rappelés : elle avait reçu une centaine d’appels, de la folie ! Elle nous a proposé de rejoindre une vague de visiteurs un samedi. Nous y sommes allés sans trop y croire, mais quand même avec un dossier complet et une offre. Il y avait des gens partout, dehors et dedans ! Malgré tout, nous étions émerveillés. La visite confirmait notre impression très positive, tandis que beaucoup de gens soulignaient les points négatifs et tentaient de faire baisser le prix. Autre point fort de notre candidature : on voulait s’installer et vivre ici, alors que la plupart des candidats cherchaient une maison secondaire. Le propriétaire a été sensible à cet aspect. L’agent nous a suggéré de rester jusqu’au soir, il a pris notre dossier, l’a transmis au propriétaire et le lendemain notre offre était acceptée.
Nous ne connaissions pas ce territoire, à part les volcans, et franchement nous ne sommes pas déçus. Au contraire ! Nous trouvons les gens chaleureux et solidaires. C’est un feeling que nous n’avions pas dans la Bresse où les gens étaient plus entre eux. Nous avons peu de voisins, mais les liens sont forts. Avec le village, ça forme une sorte de communauté.
On se projette, on a vraiment envie de rester. C’est dans ce sens que j’entreprends les travaux dans la maison : pour qu’on se sente vraiment bien chez nous. Avec une belle cuisine, de grandes chambres, une salle de sport, une salle de cinéma… Ma femme est en télétravail à temps plein pour une grosse boîte pharmaceutique. Heureusement que le réseau est excellent ! Quant à moi, quand j’aurai fini les travaux, je pourrai me consacrer pleinement à mon activité de création de mobilier d’art bois et aluminium
Janvier 2022. Quentin et sa compagne emménagent à Ambert. Simple mobilité professionnelle pour ce capitaine des pompiers qui découvre finalement un territoire dans lequel il se sent bien.
En tant que cadre, je trouve que c’est bien de changer de secteur régulièrement. Ça permet à d’autres d’apporter un regard neuf, et à soi-même d’enrichir sa vision pour toujours améliorer le service rendu. Moi, je suis originaire de Clermont-Ferrand mais j’ai déjà vécu dans le Cher, en Corrèze, en Lot-et-Garonne et en Savoie. Je devrais sûrement repartir, mais pour l’instant on est bien ici.
Avec le recul, je réalise à quel point tout s’est bien passé. Ma femme a trouvé un travail de manager d’équipe à l’association Détours, et nous avons trouvé un bien à louer en superbe état et en peu de temps. Ces deux conditions étaient des prérequis à notre installation. On ne serait pas venus vivre ici sans ça.
Côté travail, j’apprécie particulièrement le lien avec les élus et la sous-préfecture avec qui je collabore étroitement pour l’organisation et la coordination des secours. Cet investissement de tous rend les secours plus efficaces. C’est une dynamique collective porteuse pour notre territoire et motivante.
Finalement, nous avons décidé d’acheter une maison à Olliergues. Nous pourrons la louer plus tard ou rester y vivre si le travail me ramène à Clermont-Ferrand.
Même si nous avons peu de temps pour les rencontres, on apprécie de vivre ici. Nous n’avons pas senti que les Auvergnats étaient spécialement fermés, comme le veut la légende.
Au contraire. Et puis la nature est plus sympa que sur d’autres territoires ruraux où j’ai pu vivre. C’est beau, en vrai. J’aime bien ce côté sauvage, avec des forêts, de la moyenne montagne, des départs de sentiers partout et ces vues splendides. Je prends quand même le temps de faire du trail, et là j’apprécie vraiment.
Mais l’essentiel de mon temps, on ne va pas se mentir, je le passe au travail. Je supervise la compagnie d’Ambert qui compte environ 17 casernes, 320 pompiers volontaires et 5 pompiers professionnels. Nous faisons environ 3000 interventions par an, dont la plupart sont des secours à la personne mais il y aussi des incendies, des accidents de la route, des inondations, etc. Aujourd’hui nous recrutons des pompiers volontaires car l’effectif est souvent juste suffisant pour assurer le service, parfois même en-dessous de nos besoins. En parallèle, nous cherchons à conventionner avec les employeurs pour mobiliser des sapeurs-pompiers volontaires dont le travail est compatible avec une absence momentanée en journée. C’est très important pour la disponibilité des secours sur notre territoire.
Août 2013. Arnaud et Delphine posent leurs valises à Cunlhat dans une maison à ossature bois. Immédiatement, c’est l’enchantement. Depuis, dix années ont passé et ont chaque jour confirmé la première impression.
En cinq jours, on avait défait les cartons et c’était une évidence. Encore mieux que ce qu’on avait imaginé. Le vrai calme, le chant des oiseaux, l’espace… waouh ! On s’est demandé pourquoi ne pas l’avoir fait plus tôt. Même si on avait gagné au loto, notre chance de vivre dans un endroit pareil était mince. Qui vend ce genre de maison ? Au départ, on pensait faire construire. On se projetait plutôt dans le Sancy qui nous semblait plus dynamique que le Livradois. Puis nous avons élargi notre recherche sur le Bon coin et là… nous voyons la maison de nos rêves à Cunlhat. Je me souviens de la visite : un coup de cœur immédiat. Le propriétaire rachetait, rénovait et revendait pour faire une plus-value. Une chance inespérée, quand j’y repense. Nous avons vérifié rapidement qu’il y avait les services nécessaires pour nous et nos 2 enfants. L’ADSL était primordiale car nous exerçons en libéral, ma femme comme formatrice et moi comme photographe. Maintenant la fibre arrive. On se projette totalement, on a pu racheter récemment un tènement foncier où l’on va faire une extension. Quand des stagiaires viennent chez nous, ils/elles sont aux anges : ici, non seulement on apprend des choses mais en plus on se repose. Nous sommes tous les quatre très heureux, chacun pour des raisons différentes.
De mon côté, j’ai été fixé très jeune. Vers l’âge de 6 ans, j’ai su que je voulais vivre dans un endroit où l’on peut observer le ciel étoilé. J’étais à Paris. Vers l’âge de 26 ans, je suis devenu photographe professionnel et je me suis passionné pour le patrimoine sacré : à Paris, ce sont principalement des églises de style gothique. Quand j’ai découvert les églises romanes en Auvergne, j’ai su que c’était là que je voulais vivre. Ça correspondait à mon rêve d’enfant. Cette nature super préservée, aucune pollution lumineuse… juste idéal pour les férues d’astronomie. Et la possibilité de faire beaucoup de vélo en toute sécurité – car il y a très peu de voitures – a fini de me séduire.
Côté vie sociale, on ne l’attendait pas forcément, mais ça a été encore une bonne surprise. Dès le premier automne, nous avons reçu une lettre des voisins et voisines pour nous inviter à la Fête des voisins. Nous avons découvert toute une vie après le travail. Ce n’est pas médiatisé, mais il y a plein d’associations et ça bouge. Moi, j’aime les gens. Finalement, on s’est investi. Ma femme propose des ateliers gratuits et je suis devenu conseiller municipal. Si on m’avait dit qu’un jour je ferais de la politique ! Ça s’est fait très naturellement, en fait. Aujourd’hui le projet de maison de santé attire des médecins, des familles avec enfants. Il y a aussi indéniablement un effet Covid… en conseil municipal, on s’inquièterait presque de savoir si on va pouvoir répondre à la demande.
Et puis j’ai continué à nourrir mon réseau en dehors du territoire. Il n’y a aucun isolement. Nous avons simplement inversé le point de vue : le centre du monde n’est pas Paris, c’est Cunlhat ! Nous nous déplaçons beaucoup. D’ici nous allons dans toutes les grandes villes, parfois juste pour un concert, une expo ou voir des amies.
Juillet 2021. Sarah et pierre-Alain emménagent dans le hameau de pradelles sur la commune d’Ambert. Ils veulent fonder une famille, créer une entreprise agricole, élever des vaches et des brebis. Pas moins.
Avant d’arriver, nous vivions et travaillions tous deux à Saint-Etienne. Nous avions un projet de ferme mais chacun avait une idée différente du territoire où s’installer ! Bref, il fallait d’abord qu’on s’accorde. Plusieurs personnes dans notre entourage nous parlaient du Livradois-Forez mais nous n’étions pas convaincus. Il a fallu attendre l’été 2020 pour qu’on ait le déclic.
Cet été là, nous sommes venues faire la transhumance de Job jusqu’aux Hautes Chaumes, à l’estive de la Jacine. Depuis là-haut, on voyait clairement la Loire d’un côté et le Puy-de-Dôme de l’autre : la Loire était toute jaune alors que la vallée d’Ambert était verdoyante. L’eau est un paramètre fondamental dans un projet agricole. On a eu le sentiment que ce territoire était plus favorable sur le plan climatique. Une fois de retour, nous avons cherché des informations et l’une d’elles a joué comme un second déclic : il y a un abattoir géré par la collectivité à Ambert même ! Cela représente une aubaine pour développer notre activité d’élevage localement.
Et puis nous trouvions la vallée magnifique – avec une nature préservée, moins urbanisée que les agglomérations voisines – le foncier nous semblait abordable, le territoire vivant et dynamique.
Nous avons eu un coup de cœur pour la maison que nous avons visité en mars 2021. Robert Raynaud, l’agriculteur du hameau, approchait de la retraite et, après avoir discuté quelques mois, nous avons assez facilement trouvé un accord tripartite avec la Chambre d’agriculture. Nous avons emménagé en juillet, commencé les travaux de rénovation et d’adaptation de l’outil de production… En parallèle, un couple d’amies avec un projet de maraîchage a eu envie de nous rejoindre. Il restait justement une maison à vendre dans le hameau et une parcelle avec de bonnes conditions d’installation ! C’était incroyable. Toutes les planètes se sont alignées en quelques mois.
Aujourd’hui, on s’installe sur deux fermes voisines en mutualisant du matériel, des bâtiments, la commercialisation, en nous filant des coups de mains par-ci, par-là. Nous avons choisi un nom commun : les fermes de Pradelles. Nous occupons 45 hectares avec l’élevage de brebis et de vaches, et nos amies occupent un hectare en maraîchage. Nous convertissons la ferme en bio et pourrons vendre avec le label AB en 2024. Dès cet été vous pourrez trouver nos viandes d’agneau, de veau et de bœuf sur le marché d’Ambert le jeudi, ainsi qu’au magasin de productrices et de producteurs Le Local… et à la rentrée dans les assiettes des établissements de restauration collective qui participent au projet « À Table ! Mangeons bien, jetons moins ».
15 juillet 2023. Naomi, Dedith et leurs deux enfants quittent l’appartement lyonnais devenu trop étroit. à Vertolaye, ils ont trouvé plus qu’une maison.
Nous avons acheté en avril 2023. En attendant la fin de l’année scolaire, nous venions les week-ends pour nous acclimater peu à peu. À 2 heures de Lyon, on entre dans un autre univers. Là, nous avons découvert que nos voisins avaient déjà un double des clés de la maison. Ça nous semblait fou… en ville on attache son vélo à double tour, on le rentre le soir… On leur a laissé du coup. Ils nous ont aidés alors qu’on n’était pas même installés.
Il y a eu un autre événement marquant. C’était le 24 juin, jour de la fête de la Gare de l’Utopie. Ce tiers-lieu est situé tout près de la maison. Nous étions venus de Lyon avec des amis et là, comment dire, nous étions comme des poissons dans l’eau. Nous l’avons vu dans les yeux de nos amis. Nous avons passé une si excellente soirée qu’on a senti qu’ils pourraient eux aussi réfléchir à venir vivre ici. Nous avons échangé nos numéros avec les personnes rencontrées et nous avons commencé à nous appeler alors que nous ne vivions pas encore sur place ! Cette sensation d’être déjà chez nous avant d’emménager, c’était magique.
Nous qui avions peur de perdre le foisonnement culturel et associatif de la ville, au final, c’est l’inverse : en ville on est noyé dans la masse alors qu’ici on s’identifie les uns les autres. On est loin des préjugés sur les ruraux et les Auvergnats… Il se passe plein de choses tout le temps. C’est plein de surprises, les gens se mélangent.
En octobre, je me suis demandé : une fois l’enthousiasme de l’été passé, est-ce que ça va aller ? Alors les couleurs de l’automne sont arrivées, et j’ai vu que ça allait être tellement magnifique ! Nous avons acheté une maison de plain-pied à l’orée du bois. La nature a tant de secrets à découvrir.
Quand nous vivions à Lyon, nous passions par Thiers pour arriver à Clermont-Ferrand où nous allions voir des amis. C’est en faisant la route que nous avons découvert le Livradois, ses paysages verdoyants et vallonnés. Il était clair pour nous qu’un jour nous quitterions la ville. Mon mari vient du Burundi, lui aussi a grandi dans un village et, avec les enfants, nous aspirions à un cadre de vie apaisé, avec plus d’espace. Le Livradois lui rappelait les paysages de son enfance. Ça lui a tout de suite parlé. À l’été 2022, quand toutes les terres étaient brûlées, le Livradois restait vert et frais. Les paysages ont beaucoup compté.
Quand nous avons commencé à regarder les offres et que nous avons vu les possibilités qui s’offraient à nous sur ce territoire pour le même budget, on s’est décidé à visiter quelques maisons. Et là, c’est allé assez vite. Nous avons acheté la troisième que nous avons vue. C’était un coup de cœur.
Pour la suite, nous allons voir… Mon mari est accompagnant éducatif et social, un métier où les conditions d’exercice sont souvent frustrantes. Nous avons entendu parler de l’accueil familial et social, et le Puy-de-Dôme est un terrain propice au développement de ce projet. Dans un premier temps, je vais soutenir mon mari et me consacrer aux travaux de la maison. De mon côté, je pense à l’agrément de famille d’accueil. Peut-être, un jour. Ça donnerait une autre dimension à notre projet d’accueil.
La Tête au Vert
Le pont neuf, 63630 Saint-Bonnet-le-Chastel
07 67 57 82 70
https://www.lateteauvert.com/
30 décembre 2020. Un gros camion s’embourbe dans la neige à Saint-Bonnet-le-Chastel. Rempli de cartons et de meubles, il roule en direction de pont neuf.
On n’a jamais douté. Même quand le transporteur de « tiny houses » a failli accrocher les branches et qu’il a fallu monter à 15 mètres de haut pour les couper à la tronçonneuse – enfin si, un peu quand même. Heureusement qu’un voisin a proposé son aide à Olivier ! Bien sûr, nous avons eu des frayeurs un peu tout le temps. Et surtout, aucune banque n’a suivi. Mais le projet était mûr et nous avions fait, bien en amont, un travail sur nos convictions personnelles et professionnelles.
Nous avions tracé un cercle sur la carte de France : nous recherchions un lieu avec un fort potentiel à 2 heures de Lyon pour notre projet de vie. Nous en avions déjà visité une douzaine quand nous sommes arrivés sur le domaine de l’ancienne scierie, ici, à 850 mètres d’altitude au cœur des bois du Livradois. Au début, j’étais rebutée par le volume des travaux, mais Olivier a vu tout le potentiel du lieu qui, c’est vrai, correspondait en tous points à nos attentes.
Il y a 4 hectares de terrain arboré, une rivière – La Dolore – son bief et deux bâtiments anciens incluant l’ancien moulin. C’est le calme absolu. Juste le bruit de l’eau, le chant des oiseaux, du vent dans les branches… Nous avons entrepris un chantier de réhabilitation complète avec des artisans locaux, des matériaux nobles, un design élégant, pour conserver la simplicité et l’authenticité du lieu tout en le magnifiant. Et nous avons ouvert La Tête Au Vert !
Nous accueillons des cadres dirigeants qui veulent bénéficier d’un lieu off le temps d’une réflexion stratégique. Ils sont nourris, logés, coachés. Le projet et le lieu sont indissociables. Nous pensons que la connexion à la nature change l’issue de la conversation. Nous croyons à la conversation. Ici, c’est un huis clos. Il y a internet et la 4G bien sûr, mais on est retiré du monde. C’est un genre de lieu secret. Parler d’une problématique sous les bouleaux – en suivant la serre et les allées qui découvrent des coins propices, des sculptures en bois, des petits salons – mène à des conclusions intéressantes. Nous n’aurions pas pu faire le projet dans une tour à Montparnasse, car nous sommes persuadés que le lieu influence la résolution de la problématique. Un temps long est nécessaire à l’examen des choses en profondeur. Dès leur arrivée, les cadres sont sous le charme du lieu qui opère une certaine magie. On peut dire que le lieu fait 50 % du travail.
C’est un lieu souple aussi. Aussi bien l’intérieur que l’extérieur peuvent se prêter à différents usages. Pour l’instant, nous développons les séminaires d’entreprise, mais il y a également dix-sept couchages pour de la location touristique. Nous l’avons fait pour nous aussi. On se projette. C’est un lieu inspirant qu’on a envie de partager. Le projet personnel et le projet professionnel sont complètement mêlés. L’ensemble est résilient. Olivier a gardé son entreprise à côté. On se voit développer l’ensemble sur les dix ou vingt prochaines années de façon harmonieuse.
Été 2003. Un couple de londoniens achète une maison de vacances à saint-Ferréol des-côtes. Ce lieu va prendre une importance inattendue.
Au début des années 2000, Colin et moi vivions à Londres et travaillions dans la finance. On avait déjà découvert la Dordogne et la Côte d’Azur, mais on ne connaissait pas l’Auvergne. On allait tout le temps à la French Property Exhibition où l’on voyait des morceaux de France : des paysages, des fromages, des objets typiquement français. C’était très excitant ! C’est là que nous avons trouvé l’agence immobilière JB Transaction qui vendait des maisons de caractère en France. L’agent nous envoyait des dossiers que nous regardions, puis nous programmions un séjour pour visiter les maisons. C’est comme ça que nous avons découvert le Livradois-Forez en 2002.
Et en 2003, quand on a visité cette maison… that was love at the first sight. Vous connaissez cette expression ? Je suis entrée dans la cuisine, j’ai regardé les vues et j’ai su tout de suite que c’était la bonne. C’était drôle parce que la maison devait être mise en vente le lendemain. Nous étions les premiers clients… et les derniers !
Nous venions dans la maison juste pour les vacances. C’était romantique. Nous nous sommes mariés ici en 2005. Madame le maire, Andrée Valentin, a dit que nous étions le premier couple étranger qu’elle mariait dans le village. Nous l’aimions beaucoup. Nous avions déjà des liens assez forts avec le village et nous pensions venir nous y installer à la retraite.
Finalement, c’est allé plus vite que prévu. Mon mari était gravement malade, et en 2007 nous avons décidé de quitter nos emplois, de vendre notre logement à Londres et de venir nous installer dans la maison de vacances pour avoir une vie plus reposante. Nous avions à peine plus de 40 ans et ne parlions vraiment pas bien le français.
Ici, l’air est meilleur pour la santé. Et aussi la nourriture. C’est beaucoup plus « fresh » qu’en Angleterre et en Irlande. Il y a la salade et tous les petits marchés pour acheter des fruits et des légumes de saison. Le problème, c’est la pâtisserie. C’est vraiment trop, trop, trop bon. Mais pas pour le régime, hein ! Heureusement que nous faisons aussi plus de sport.
Colin a pu se rétablir, et nous avons appris le français. Ce n’était pas nécessaire pour nos voisins de parler anglais, mais c’était vraiment nécessaire pour nous de parler français ! Nous avons pris des cours particuliers pendant deux ans. Moi, je suis tout de suite allée voir Andrée Valentin pour me rendre utile, avoir quelque chose à faire. Je suis devenue bénévole au comité des fêtes qui organise énormément de choses, puis vice-présidente. Puis j’ai pensé que je pouvais enseigner l’anglais. Alors je me suis renseignée et en 2008 j’ai commencé à donner des cours comme assistante dans l’Éducation nationale.
Ça m’a vraiment bien plu. Je voyais des enfants, des petits et des plus grands, des adultes. J’avais deux ou trois contrats par an. Pour aller plus loin, j’ai décidé de passer le TEFL, niveaux basic et international. Puis j’ai donné des cours du soir au Greta aux adultes qui veulent voyager ou parler anglais au travail. À présent je donne des cours particuliers avec un numéro de Siret que j’ai créé exprès pour payer les taxes. C’est chez moi ici maintenant.